nos valeurs
Féminisme :
Notre ligue a un fort engagement féministe. L’adhésion à notre ligue est réservée aux femmes+ et minorités de genre. La particularité des Panthers est que cette règle est également valable pour nos coaches et arbitres. Notre ligue est auto-coachée : ce sont des joueuses+ qui préparent et animent les entrainements, qui coachent nos équipes pendant les matchs. Nous essayons de toustes nous former à l’arbitrage.
Bienveillance :
Nous partageons ensemble bien plus que du Roller Derby. Nous faisons vivre l’équipe sur et en dehors du track. Nous sommes tenu-es de nous comporter avec bienveillance lors des entraînements, matchs, déplacements, “after parties” des rencontres sportives et de ne faire preuve d’aucune discrimination (âgisme, classisme, grossophobie, homophobie, racisme, sexisme, transphobie, validisme…), y compris sous forme de «blagues».
Accessibilité :
Il nous tient à cœur que tout le monde puisse faire du Roller Derby chez les Panthers.
– Si tu as un handicap et qu’il existe des aménagements possibles, nous serions ravi-es de les mettre en oeuvre. N’hésite pas à venir en discuter avec nous !
– Si tu fais face à un frein financier, sache que notre cotisation est payable en plusieurs fois.
Chatons : L’équipement complet (patins et protections) représente un certain coût. Les Panthers te proposent de louer ton matériel complet la première année. Ça te permet de savoir si le sport te plaît avant d’investir dans ton propre matériel.
Graou : Les déplacements (trajet et hébergement) sont pris en charge à 100 % par l’association. Tes dépenses de derby seront des dépenses plaisir !
Si malgré tout, ça reste compliqué, n’hésite pas à en parler à taon coach-e, il y a toujours une solution.
FAQ : Pourquoi les Panthers+ ont fait le choix d'être une ligue réservée aux femmes+ et minorités de genre ?
Aujourd’hui, les Panthers ont cinq ans, une belle occasion de nous retourner sur le chemin parcouru et d’annoncer au monde la dernière décision votée en AG, pour aller de l’avant.
Les Roller Derby Panthers se sont toujours inscrites dans la lignée d’un roller derby historiquement féministe et, comme le dit le slogan de la WFTDA (Women’s Flat Track Derby Association), « Real, Strong, Athletic, Revolutionary”, soit réel, fort, athlétique, et révolutionnaire. Révolutionnaire, oui : le derby est le seul sport d’équipe et de contact qui soit féminin, créé par et pour les femmes et minorités de genre, alors que le monde des sports en général reste encore majoritairement, traditionnellement masculin. Lors de leur création, les Panthers étaient déjà auto-coachées. Quelques coachs cis-masculins ont ensuite été brièvement présents, mais depuis plusieurs années (la majorité de leurs saisons d’existence), nous sommes retournées intégralement à l’auto-coaching. Nous allons également nous tourner vers l’auto-reffing afin d’être autonomes en entraînement. Nous avons ainsi fait preuve de notre désir de laisser toute la place aux femmes et minorités de genre au sein de la ligue.
Ces derniers temps, le rôle et l’importance des femmes et minorités de genre dans notre sport ont eu tendance à être éclipsées. Les média s’intéressent davantage au derby, qui risque donc de devenir un sport plus masculin que féminin, ne serait-ce que dans sa représentation dans la presse. Lors de leur dernière AG, les Panthers ont donc trouvé qu’il était temps de réaffirmer leur position féministe et révolutionnaire. Nous avons voté le fait que seul.e.s pourront faire partie de notre ligue les femmes et minorités de genre.
Cette décision est prise afin de nous assurer que tout, au sein des Panthers, reste aux mains des femmes et minorités de genre, notamment au niveau du droit de vote au sein de notre ligue. Nous continuons bien évidemment d’accueillir les hommes-cis bénévoles sans qu’ils adhèrent à notre ligue, comme nous l’avons toujours fait pour tou.te.s nos bénévoles.
Cette décision est très symbolique, mais il nous semble important de la prendre en cette période où les cis-hommes prennent de plus en plus de place dans le derby. Le « By the skaters, for the skaters » de la WFTDA a toujours été historiquement traduit en français par « Par les joueuses, pour les joueuses, » et cette décision symbolique tout autant que pratique nous semble nécessaire pour insister sur le féminin de cette traduction.
Enfin, nous tenons à souligner que cette décision n’est pas prise dans une dynamique d’exclusion, mais plutôt d’inclusion de toutes les minorités de genre, afin de conserver un espace qui nous appartient. Ainsi – et c’est bien là la preuve que cette décision nous représente – personne ne se voit obligé de quitter notre ligue suite à ce vote, puisqu’aucun homme-cis n’y était adhérent.
Voici donc une FAQ qui, nous l’espérons, permettra de répondre aux questions que vous pourriez avoir au sujet de notre décision. Ainsi, n’hésitez pas à poster toutes vos questions en commentaire ! Nous ferons notre possible pour y répondre dans la FAQ
1. D’où vous est venue cette idée ? Et quel message souhaitez-vous véhiculer suite à / par cette décision ?
Les Panthers souhaitent mettre en lumière une dérive observée depuis quelques temps déjà : le rôle et l’importance des femmes et minorités de genre dans notre sport ont eu tendance à être éclipsées. Nous avons donc jugé nécessaire de réaffirmer notre position féministe et révolutionnaire par cette décision. Par cette décision, nous manifestons également plus fortement qu’auparavant l’identité des Panthers : celle d’une ligue centrée sur les femmes et les minorités de genre.
Nous tenons à faire un distingo entre les événements internes (les entraînements et scrimmages internes) et les événements publics (les matchs ou scrimmages vs une autre équipe) : lorsque nous invitons dans notre gymnase, il va de soi que toute personne est bienvenue et cela, quelque que soit son genre !
2. Pourquoi avez-vous pris cette décision cette année ?
A l’heure actuelle dans les ligues féminines, les seuls postes ouverts aux hommes sont le coaching et l’arbitrage, soit les fonctions d’autorité. Après avoir réalisé qu’elles pouvaient tout à fait s’auto coacher et accéder à la coupe Elite grâce à leurs ressources en interne, les Panthers ont décidé d’apprendre à s’auto-reffer pour et pendant leurs entraînements. Cela dans l’optique de permettre l’investissement de chacune des membres à différents postes et cela dans un environnement que nous espérons suffisamment safe et bienveillant pour que chacune puisse développer ses capacités et les partager.
3. Allez-vous la revoter régulièrement ou est-elle prise à tout jamais ?
Cette décision reste valable tant qu’aucune membre des Roller Derby Panthers ne demande un vote pour la remettre en question lors de l’assemblée générale annuelle de l’association.
4. Pourquoi ne pas avoir fait juste un statut de membre non votant ?
Réserver l’adhésion aux femmes* et minorité de genre n’était pas juste un coup de pub pour la ligue (et le féminisme), c’était une volonté de libérer un espace de pensée, de parole et d’action pour les femmes* et minorités de genre dans un espace non-mixte. Le statut de membre non votant a été posé lors des débats mais nous avons fait le choix de le refuser pour rester en accord avec notre décision et envoyer un message plus fort. Il ne nous semblait pas logique d’accorder une place dans le débat à une personne qui ne pourrait pas voter.
5. Pourquoi souhaitez-vous que le derby reste/soit un sport réservé aux femmes et minorités de genre ?
Le roller derby est initialement et historiquement féminin. Il est donc important pour nous de conserver cette visibilité dans une société où la performance sportive masculine est bien plus valorisée, qui plus est dans un sport de contact.
6. Je me suis inscrite au roller derby parce que je cherchais à pratiquer un sport pouvant mobiliser à la fois mes compétences techniques et physiques. Je ne me suis pas inscrite pour revendiquer mon appartenance à une minorité et encore moins à un courant de pensée féministe. Faut-il obligatoirement avoir la même opinion pour adhérer à votre ligue ?
Bien sûr que non ! Cette décision, annoncée publiquement, rend claire l’identité de notre ligue mais nous sommes avant tout une association sportive ! Rejoindre les Panthers c’est rejoindre une équipe de roller derby performante et il est tout à fait possible de se satisfaire de cet élément. Cependant, au delà des performances sportives, il nous semblait nécessaire que les nouvelles adhérentes* soient tenues au courant de notre courant de pensée et d’action avant de rejoindre notre ligue.
7. Une place sera-t-elle laissée aux hommes (cisgenres) dans l’équipe ?
Les hommes cis-genres peuvent tout à fait prendre part à la vie de l’équipe en tant que bénévoles comme le sont par exemple les photographes, les médics…
8. Pourquoi refuser l’adhésion aux hommes cisgenre n’est pas une discrimination ?
Restreindre les conditions d’adhésion aux RDP n’est pas une mesure contre les hommes cis-genres mais pour les femmes et les minorités de genre, afin de leur aménager un espace plus safe, loin des discriminations subies dans le reste de la société. D’autre part, cela ne pourrait pas être considéré comme une discrimination puisque le sexisme inversé, ça n’existe pas ! Comme l’explique ce sympathique article.
9. En quoi est ce que votre ligue n’était pas un espace safe ?
Notre ligue n’était pas (et n’est toujours pas) un espace safe, dans la même mesure que la société n’est pas un espace safe. C’est un état de fait. Nous espérons cependant qu’avec cette mesure, elle sera plus safe, puisqu’il ne pourra y avoir en son sein d’oppression d’hommes cis sur les minorités de genre. Et nous comptons bien continuer à travailler à ce qu’elle soit de plus en plus safe.
10. Il [me] semble que le féminisme a justement pour but d’abolir les inégalités hommes/femmes, or j’ai le sentiment ici que nous irions à contre sens même de la définition ? d’ailleurs, tous les hommes ne cherchent pas à prendre le pouvoir. Ça s’appelle un stéréotype et le féminisme combat ce genre de chose.
Se garder un espace privilégié pour les minorités de genre, ce n’est en rien discriminer contre les hommes. Cette décision ne va pas à l’encontre de l’égalité femmes/hommes ; elle offre seulement un espace plus safe pour les minorités de genre. Dans ce sens, elle travaille donc pour l’égalité femmes/hommes. Donner tant de place aux minorités de genre, c’est faire un petit pas pour rétablir un équilibre actuellement inexistant dans le monde, dans le milieu du sport en général, et dans le milieu du sport de contact en particulier.
Quant à l’argument “Not All Men”, c’est-à-dire “Pas Tous Les Hommes”, “Il y en a des bien”, si c’est vrai, il s’agit néanmoins d’un argument éculé avancé par les anti-féministes pour faire le jeu du sexisme inversé (or le sexisme inversé n’existe pas comme l’argumente très bien l’article que nous avons mentionné plus haut). #NotAllMen en est même devenu un hashtag que reprennent souvent les féministes pour faire remarquer qu’un argument est fallacieux.
Que tous les hommes ne soient pas comme ça, c’est une chose. Ça ne change rien au fait que la société est comme ça. Reconnaître l’existence du patriarcat, ce n’est pas donner dans les clichés.
11. Le sexisme n’existe plus en 2017, pourquoi faire ça ?
Si seulement. Hélas, le sexisme existe encore bel et bien en 2017, et même au sein du roller derby. Les témoignages abondent, dès qu’on en parle en lieux safes, des témoignages qui vont même jusqu’aux agressions sexuelles. Oui, par des gens du derby. Mais on le voit aussi se manifester d’autres manières, comme par exemple avec le plafond de verre auquel se voit confrontées les femmes (et autres minorités de genre) qui veulent être ref, ou bien l’aisance avec laquelle un homme va devenir coach de derby alors qu’il n’a d’autres qualifications que d’être le copain d’unetelle et de trouver ça cool, voire de savoir patiner quand on a de la chance. En revanche, les coachs femmes d’équipes masculines sont des joueuses qui savent de quoi elles parlent.
12. Pourquoi une ségrégation au lieu d’oeuvrer pour l’égalité ensemble justement ?
Il existe de nombreuses organisations et associations permettant de travailler avec nos alliés féministes masculins dans ce but. Mais l’utilisation du mot “ségrégation” est ici un non-sens. La ségrégation, c’est un outil d’oppression et de domination par une majorité. Dans notre cas, on parlera de non-mixité choisie.
Quant à savoir pourquoi nous l’avons choisie, justement, cette non-mixité, et pourquoi elle est importante, rien de mieux qu’un petit article super bien rédigé.
13. Est-ce que des mecs proches de la cause féministe ne vont pas se sentir exclus et finalement se détourner de la cause ? En gros, pourquoi pas plutôt Martin Luther King que Malcom X ? Il faut dénoncer les comportements fautifs pour permettre de lutter contre eux partout et pas juste chez les Panthers.
Les personnes cis masculines proches de la cause féministe n’ont pas de raison de se sentir exclues dans la mesure où, en théorie, ces personnes savent qu’il est de bon ton de ne pas donner son avis sur un sujet qui ne les concerne pas.
14. Mais je comprends pas. Plus d’hommes dans votre ligue mais la FAQ est rédigée en écriture inclusive ?
Les Panthers accueillent en leur sein femmes et minorités de genre. Cela inclut donc les personnes transgenres, dont les hommes trans, ainsi que les personnes non-binaires. Pour toutes ces raisons, l’écriture inclusive est le choix le plus adapté en français.
LEXIQUE
A
Allié-e : Les allié-es sont les personnes qui soutiennent un groupe discriminé dans sa lutte, sans faire partie de ce groupe. […] La première étape pour être un allié comme le féminisme en a besoin, c’est de comprendre le privilège dont vous bénéficiez.[…] Trop souvent, les hommes les mieux intentionnés du monde ont du mal à réaliser le privilège (note des RDP : insultes sexistes, plafond de verre, discrimination à l’embauche) dont ils bénéficient, et ont vite fait d’oublier que, s’ils combattent les inégalités, ils n’en expérimentent de fait que le bon côté de la barrière.[…]
B
Sexisme bienveillant : […] Marie Sarlet et Benoît Dardenne, chercheurs en psychologie sociale: “Le sexisme bienveillant est une attitude sexiste plus implicite, teintée de chevalerie, qui a une apparence anodine et qui semble même différencier favorablement les femmes en les décrivant comme chaleureuses et sociables. Néanmoins, en suggérant l’idée que les femmes sont fragiles et qu’elles ont besoin de la protection des hommes, [il] suggère également qu’elles sont inférieures et moins capables qu’eux”.[…]
C
Cisgenre : C’est un adjectif désignant les personnes dont l’identité de genre est raccord avec le genre assigné à la naissance. Par exemple, Monique est née de sexe féminin, et elle s’identifie effectivement au genre féminin: elle est cisgenre.
Le cissexisme désigne une forme de hiérarchisation discriminante, impliquant qu’une femme transgenre serait “moins femme” qu’une femme cisgenre. Si vous avez tout bien suivi, vous comprendrez que dire d’une personne cisgenre que c’est, en fait “une personne normale”, est cissexiste […]
E
Empowerment : […] “processus par lequel un individu ou un groupe acquiert les moyens de renforcer se capacité d’action, de s’émanciper”, comme le résume la sociologue Marie-Hélène Bacqué”. Tout ce qui participe à donner à un groupe discriminé les moyens les moyens de construire sa libération est ainsi de l’ordre de l’empowerment.[…]
F
Féminisme : D’après le Larousse “c’est un mouvement militant pour l’amélioration et l’extension du rôle et des droits des femmes dans la société”.
[…] Il ne s’agit ni d’un combat contre les hommes (mais contre le patriarcat, énorme différence), ni d’une doctrine (il y a plusieurs féminismes), encore moins d’un mouvement de terreur puisqu’il s’agit justement de lutter contre les discriminations et les violences faites aux femmes et minorité de genre […].
G
Genre : […] Le sexe est défini par la génétique, le genre correspond à l’identité sociale. Comprendre le genre, c’est comprendre que ces deux données sont indépendantes l’une de l’autre. Donc, si les femmes ne sont pas prédisposées génétiquement à faire le repassage et changer les couches, rien ne justifie que ce soient elles qui s’en chargent prioritairement. […]
M
Mansplaining : […] Contraction de man et explaining, il s’agit du fait, pour un homme, d’expliquer à une femme avec mépris un sujet qui la concerne elle, et pas lui. […]
Masculinisme : Idéologie rampante affirmant que les hommes sont les victimes des excès des femmes, et plus particulièrement des féministes: les victoires en faveur de l’égalité seraient allées trop loin et aujourd’hui ce seraient les hommes qui seraient discriminés. Il convient donc aux masculinistes de rappeler les femmes à l’ordre et d’organiser un mouvement pour redonner aux hommes les droits et rôles qui leur auraient été volés. […] Le masculinisme n’a donc rien d’un équivalent du féminisme: tout à l’inverse, il est plutôt une contre-attaque aux droits des femmes et à l’égalité, c’est un mouvement antiféministe. […]
Minorités de genres : Sont incluses dans les minorités de genre toute personne n’étant pas cisgenre soit: les hommes et femmes transgenres, les personnes intersexes, les personnes agenres, genderfluid …etc
Misandrie ironique : A force qu’on leur renvoie l’idée qu’elles sont des harpies oeuvrant pour l’extinction des hommes, certaines féministes se sont réapproprié le terme “misandre” pour en faire une inside-joke géante. Avec un humour absurde, elles détournent le complot géant dont on les accuse d’être les instigatrices. La misandrie ironique peut au premier abord sembler agressive, mais, vraiment, c’est de l’humour dont, contre toutes attentes, les féministes ne sont pas dépourvues.
Misogynie : […] Il s’agit d’un mépris, voire d’une haine vis-à-vis des femmes et du féminin. […]
N
Notallmen : Vous êtes en pleine conversation avec un groupe de personnes […] et là surgit un échange sur le harcèlement de rue […] ou n’importe quel sujet qui a trait au sexisme. Un homme (enfin, pas tous les hommes) vous coupe la parole. Il (mais ils ne sont pas tous comme ça) ressent le besoin de préciser que non, il ne fait pas ça, lui ( pas tous quoi). Alors il vous dit: “Non, pas tous les hommes”. En effet, pas tous, commencez-vous à répondre, ce n’est d’ailleurs pas ce que vous disiez, vous partagiez juste cette passionnante étude lu la veille, révélant que les femmes s’autocensurent beaucoup en public, prennent moins la parole, que de surcroît les hommes ont plus tendance à couper la parole, et … “pas tout les hommes” reprend-il…[…]
O
Sexisme ordinaire : […] ce sont les blagues graveleuses sur les gonzesses devant la machine à café, c’est le type qui vous demande dans la rue ce que fait une jolie fille comme vous toute seule, […] c’est votre collègue qui vous demande si vous visez une promotion canapé rapport à votre jupe courte[…].
P
Patriarcat : […] Organisation sociale fondée sur la détention de l’autorité par les hommes. L’usage de ce terme permet de rappeler que la place occupée par chacun n’a rien à voir avec ses caractéristiques biologique, mais est le fruit d’un conditionnement social, dont tous les hommes ne sortent pas gagnants. Ainsi, il est faux de dire ques tous les hommes dominent ou détiennent le pouvoir. […]
S
Sexe : “Caractère physique permanent de l’individu humain, animal ou végétal, permettant de distinguer, dans chaque espèce, des individus mâles et des individus femelles”. Quant à l’intersexualité, c’est l’état d’un être dont les organes génitaux sont difficiles ou impossibles à définir comme mâles ou comme femelles selon les standards habituels.
T
Transidentité : La transidentité est le fait, chez certaines personnes, d’avoir une identité de genre et/ou une expression de genre différente de leur sexe assigné à la naissance.
Ce texte a été rédigé par les membres de notre comité Inclusion et Diversité.
Les définitions sont issues de “Les gros mots” Abécédaire joyeusement moderne du féminisme par Clarence Edgard-Rosa, à l’exception de “Sexe” issue du dictionnaire Le Larousse, “Orientation sexuelle” et “Transidentité” issues de Wikipédia.